Gabrielle Vincent

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Gabrielle Vincent
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Monique MartinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Monique Martin, connue également sous le pseudonyme de Gabrielle Vincent[1], née à Bruxelles (Ixelles) le et morte dans la même ville le , est une autrice belge de livres pour enfants, essentiellement connue pour sa série jeunesse Ernest et Célestine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle étudie à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles[1].

D'abord peintre et aquarelliste[2], elle crée en 1981 la série Ernest et Célestine, dont elle est autrice-illustratrice, et choisit de prendre comme pseudonyme Gabrielle Vincent. Le premier ouvrage de la série : Ernest et Célestine ont perdu Siméon, remporte plusieurs prix[1]. « Le gros ours tendre et la petite souris, devenus un couple de référence dans le monde des albums pour enfants, apportent à leur créatrice une reconnaissance internationale[1] », selon l'Encyclopedia Universalis.

La série Ernest et Célestine est adaptée pour le cinéma en 2012 en film d'animation au même titre ; la réalisation est de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier, sur un scénario de Daniel Pennac.

Ses albums sont édités par les éditions Duculot, puis par Casterman et l'École des loisirs.

La revue Griffon lui a consacré un dossier 'Monique Martin : Gabrielle Vincent", en 1996[3].

Elle est inhumée au cimetière d'Ixelles, à Bruxelles[4].

Fondation[modifier | modifier le code]

En 2012 la fondation belge d'utilité publique Monique Martin[5] est créée par Benoît Attout, son filleul et ayant droit.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Autrice et illustratrice[modifier | modifier le code]

La série Ernest et Célestine[modifier | modifier le code]

Elle est créée en 1981, avec le premier ouvrage Ernest et Célestine ont perdu Siméon.

Autres[modifier | modifier le code]

Sous le nom de Monique Martin
  • Le Petit Ange à Bruxelles, G. Blanchard, 1970
  • L’enfant, la femme, l’Homme, 1979
  • Un jour, un chien, Duculot, 1982 Sankei Children's Books Publication Prize 1988
  • L'œuf, Duculot, 1983
    « Mention » Premio Grafico Fiera di Bologna per la Gioventù, Foire du livre de jeunesse de Bologne 1984[6]
  • Carnet du désert, Blondiau, 1992
  • Au désert, Duculot, 1992
  • Lettre à une amie, éd. Blondiau, 1993 – hors commerce ; dessins réalisés en 1967
  • Au palais, Casterman, 1994
  • Aventure artistique ou Perception des formes et des couleurs pour une meilleure création, P. Rossignol, 1996
Sous le pseudonyme Gabrielle Vincent
  • Pic-Nic et Nicolas (1982)
  • Pic-Nic et Rosalie (1982)
  • Pic-Nic vend ses poupées (1984)
  • Brel : 24 portraits, Duculot, 1989
  • Désordre au paradis, Duculot, 1989
    Médaille de bronze Prix Plantin Moretus 1990
  • La Petite Marionnette, Duculot, 1992
  • Lettre à une amie (1993)
  • Au bonheur des ours, Duculot, 1993
    Totem Album, Salon du livre et de la presse jeunesse (Montreuil) 1993
  • Papouli et Federico, 1 : Dans la forêt, Casterman, 1994
  • Papouli et Federico, 2 : À la mer, Casterman, 1994
  • Papouli et Federico, 3 : Le Grand Arbre, Casterman, 1994
  • Mon petit Père Noël, Grasset jeunesse, 1994
  • Au bonheur des chats, Casterman, 1995
  • Je voudrais qu'on m'écoute, Casterman, 1995
  • J'ai une lettre pour vous, Casterman, 1995
  • La Montgolfière, Casterman, 1996
  • Mon jardin perdu, Casterman, 1996
  • Nabil (2000), publié en langue française, Rue du monde, en 2004[7])
    « Mention » Fiction Young Adults, Foire du livre de jeunesse de Bologne 2001[8]
  • Le Violoniste (2001) (publié en langue française en 2006)

Illustratrice[modifier | modifier le code]

  • Jacques Brel, Les Vieux, ill. de Gabrielle Vincent, Duculot, 1989
  • Marie-Claire d'Orbaix, Devenir la joie du brin d'herbe ; suivi de Notes finales, ill. de Monique Martin, P. Zech, 1991
  • Pili Mandelbaum, Histoires au bord du lit, ill. de Gabrielle Vincent, Duculot, 1991
  • Jacques Brel, Moi, je t’offrirai des perles de pluie, ill. Monique Martin, Duculot, 1993
  • Jacques Brel, Orly, ill. Monique Martin, hors commerce, Duculot, 1993

Entretiens[modifier | modifier le code]

  • Gabrielle Vincent "au jour le jour" : conversation avec Arnaud de la Croix, Gabrielle Vincent, Arnaud de la Croix, éd. Tandem, 2001

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Adaptations de son œuvre[modifier | modifier le code]

En roman jeunesse[modifier | modifier le code]

  • 2012 : Le Roman d'Ernest et Célestine, roman jeunesse écrit par Daniel Pennac, Casterman

Au cinéma[modifier | modifier le code]

En série d'animation[modifier | modifier le code]

Au théâtre[modifier | modifier le code]

  • 2011 : Ernest et Célestine ont perdu Siméon (d'après son ouvrage de 1981), pièce de théâtre de la compagnie 1.2.3 Soleil, adaptation, mise en scène et interprétation de Pascale Thévenon[10]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Notice de Gabrielle Vincent, sur universalis.fr.
  2. Mini-biographie sur ricochet-jeunes.org.
  3. « Monique Martin ; Gabrielle Vincent », Griffon, n°151,‎ , p. 1-9.
  4. Cimetières de France et d'ailleurs
  5. Site de la fondation Monique Martin.
  6. a et b (it) Lauréats Foire du livre de jeunesse de Bologne 1984.
  7. Alain Serres, « Nabil de Gabrielle Vincent aux éditions Rue du Monde », sur Ricochet, (consulté le )
  8. a et b (it) Lauréats Foire du livre de jeunesse de Bologne 2001.
  9. (it) Lauréats Foire du livre de jeunesse de Bologne 1988.
  10. « Ernest et Célestine ont perdu Siméon », sur lesarchivesduspectacle.net (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • Christian Louis, « Ernest et Célestine, la disponibilité de l'amour », Objectifs, no 187,‎ , p. 12-14
  • Marianne Alphant, « Gabrielle Vincent fait l'ange et la bête », Libération, novembre-décembre 1989
  • Patrick Borione, « Le blues du grand réparateur des ours », Livres au trésor, 1994, p. 5
  • Michel Defourny, « Au pays des gros ours et des petites souris, au pays d'Ernest et Célestine, à la rencontre de Gabrielle Vincent », Lectures, no 77, mars-avril 1994
  • Sophie Gerhardy, « Comme un peintre », Le Monde des livres, 4 novembre 1994, 1 p.
  • Evelyne Wilwerth, « Les ailes de la révolte et de l'amour », Griffon (ISSN 0398-853-X[à vérifier : ISSN invalide]), no 151, avril-mai 1996, p. 2-6
  • Arnaud de la Croix, « Very japanese !, », Griffon (ISSN 0398-853-X[à vérifier : ISSN invalide]), no 151, avril-mai 1996, p. 7-8
  • François Mathieu, « Un jour, Gabrielle Vincent rompit avec le mythe mièvre du nounours et de la souricette, et mit au monde l’ours Ernest et la souris Célestine », L'Humanité, 2 novembre 2000 [lire en ligne] consulté le 15 août 2022
  • Florence Noiville, Gabrielle Vincent, la créatrice d'Ernest et Célestine, Le Monde, 29 septembre 2000, 1 p.
  • Serge Martin, « Gabrielle Vincent ou l'invention de la relation », Argos [C.R.D.P. de l'Académie de Créteil], no 28, 2001, p. 24-25
  • Daniel Fano, L'heure de vérité, Le Ligueur, no 14 ,4 avril 2001, 1 p.
  • Sylvie Neeman, « Et il y avait une grande place pour toi dans ma vie », Parole, no 49, été 2001; p. 36-38
  • Yvanne Chenouf, «  Gabrielle Vincent. Lire ? Retouner la peau du destin », Aux petits enfants les grands livres, Association française pour la lecture, 2007 ( (ISBN 9782905377586)), p. 95-99

Liens externes[modifier | modifier le code]